Page:Pétrarque - L’Ascension du mont Ventoux.pdf/6

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sa vaste correspondance tout ce qui rappelait le souvenir de Laure, dont il évite même de prononcer le nom.

De plus cette lettre est un exemple entre mille de la prodigieuse facilité de Pétrarque. À sa descente du mont Ventoux, brisé de fatigue et mourant de faim, pendant qu’on lui apprêtait son repas dans une méchante auberge, il n’imagina rien de mieux pour se délasser que d’écrire, au courant de la plume, dans une langue qui n’était pas la sienne, ces pages ravissantes.

V. D.