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Page:Paccory - Manuel du catéchiste et du maître d'école, 1807.pdf/168

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art que celui de savoir mener les enfans à Dieu, par les voies de Dieu même, non par celles des hommes : aussi est-il beaucoup plus rare qu’on ne pense, de rencontrer des maîtres qui le possedent.

Il faut que les enfans aiment leurs maîtres, qu’ils aiment l’école et les exercices qui s’y font ; mais il faut tout à la fois qu’ils respectent et qu’ils craignent leurs maîtres, et que ceux-ci tâchent de se rendre si habiles dans la maniere de gouverner, que leur présence, et même la seule pensée qu’il faudra les satisfaire, tiennent les enfans dans le devoir.

Les pénitences doivent le plus souvent être telles que l’amour-propre en soit déconcerté et l’orgueil affligé et abbatu ; mais on tâchera en même temps de les adapter à l’espece de défaut que l’on veut corriger.

Par exemple on punira un paresseux en lui imposant quelque devoir extraordinaire ; un orgueilleux en le mettant aux dernieres places. On peut, pour certaines