par les syllabes les plus simples, et on en vient ensuite à celles qui sont composées d’un plus grand nombre de lettres ; c’est alors qu’on leur fait connoître les diphthongues, c’est-à-dire les réunions de deux sons qui ne font qu’une syllabe dans l’usage, comme ciel, nuit, ouï, qu’on leur apprend à distinguer des diphtongues improprement dites, c’est-à dire des réunions de plusieurs voyelles qui ne forment qu’un son, comme feu, eau.
avancés.
Lorsque les enfans savent parfaitement épeler et former toutes sortes de syllabes, on leur apprend à assembler les syllabes et à en former des mots : il y a pour cela des Alphabets qui contiennent des prieres, comme l’oraison dominicale, la salutation angélique, etc., où les syllabes sont séparées, afin que les enfans les distinguent