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par les syllabes les plus simples, et on en vient ensuite à celles qui sont composées d’un plus grand nombre de lettres ; c’est alors qu’on leur fait connoître les diphthongues, c’est-à-dire les réunions de deux sons qui ne font qu’une syllabe dans l’usage, comme ciel, nuit, ouï, qu’on leur apprend à distinguer des diphtongues improprement dites, c’est-à dire des réunions de plusieurs voyelles qui ne forment qu’un son, comme feu, eau.

§. II. Classe des Enfans plus
avancés.

Lorsque les enfans savent parfaitement épeler et former toutes sortes de syllabes, on leur apprend à assembler les syllabes et à en former des mots : il y a pour cela des Alphabets qui contiennent des prieres, comme l’oraison dominicale, la salutation angélique, etc., où les syllabes sont séparées, afin que les enfans les distinguent