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Lorsqu’il y est dit, en parlant d’Abraham, qu’il marchoit en la présence de Dieu, cela signifie qu’il voyoit Dieu en tout ce qui lui arrivoit ; qu’il attendoit tout de sa toute-puissance et de sa bonté ; qu’enfin son cœur étoit dans un état de priere continuelle.

Quand Abraham eut chargé Eliezer, intendant de sa maison, d’aller en Mésopotamie, y chercher une épouse pour Isaac, ce serviteur, imitateur fidele de la foi de son maître, avant même d’entrer dans la ville où demeuroit la famille d’Abraham, fait reposer ses chameaux, et demande à Dieu son secours pour le succès de la mission qu’il va remplir.

Il est dit d’Isaac qu’il vit de loin les chameaux, parce qu’il étoit sorti sur le soir, pour méditer dans la campagne ; c’est-à-dire, pour nourrir sa piété de réflexions saintes, qui étoient une véritable priere. L’Ecriture, qui parle peu de ses actions, nous les fait connoître tout