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les plus commodes pour former des éleves. Leur grande population fait qu’on a plus à y choisir, et qu’on y trouve aussi plus de ressources pour les dépenses que ce genre de bien entraîne nécessairement, plus d’occasion de placer les éleves, à mesure qu’ils sont en état de travailler seuls, sans les trop éloigner de leur maître, car il faut qu’il ait soin de les visiter de tems en tems, de veiller sur leurs mœurs, sur leur doctrine, sur la maniere dont ils remplissent leurs fonctions, de les redresser par de sages avis, de les encourager, enfin, d’entretenir, par tous les moyens possibles, l’émulation parmi ces jeunes maîtres, au grand profit des enfans.

Il n’est pas besoin de dire qu’il est extrêmement important de bien choisir les livres d’étude de ces jeunes éleves ; la Providence a tant multiplié en France les bons livres, qu’il y auroit de l’ingratitude à ne pas chercher à les connoître.