se baser exclusivement sur les symptômes, mais que l’on doit prendre en considération les causes et l’état des organes souffrants eux-mêmes. Nous devons ajouter, pour être complet, que les vétérinaires se sont montrés plus dédaigneux pour cette doctrine que les médecins. Un des principaux adversaires de Hahnemann a été M. Leblanc[1]. Toutefois, ce qui est à remarquer, c’est que ce dernier prétend néanmoins avoir administré « avec le plus grand succès » des dragées de digitaline pesant un milligramme, à la dose de une à trois par jour suivant la taille, à des chiens ayant des pulsations nerveuses du cœur. Ces cures, qui semblent venir à l’appui de l’efficacité des petites doses, s’opposent donc à ce que l’on proscrive d’une manière absolue cette doctrine avant la fin des nouvelles expériences dont nous avons dit un mot dans le chapitre précédent.
La médecine en général ayant beaucoup à faire avant d’atteindre à la perfection, qui sait si l’homœopathie ne contribuera en rien à son avancement !…
- ↑ Voir Journal V.e du Midi, 1857 ; polémique entre MM. Lafosse et Leblanc.