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Page:Pailleron - Amours et Haines, 1869.djvu/122

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Déjà l’été charmant n’est plus qu’un souvenir.
Le temps, ce morne auteur, dédaigneux des huées,
Sur l’œuvre éblouissante et qui vient de finir
Abaisse lentement le rideau des nuées.


Aux reflets de clartés toujours diminuées,
On voit le vieux décor s’écailler et jaunir,
Et, comparses frileux, partant pour revenir,
Des troupes d’oiseaux noirs rentrer exténuées.