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Page:Pailleron - Amours et Haines, 1869.djvu/232

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LE JARDIN.

à m. ernest legouvé.


Je passais, — j’entendis de la route poudreuse
Que derrière le mur on riait aux éclats,
Et je poussai la porte. — À travers les lilas,
Voici ce que je vis dans la maison heureuse :

Un tout petit enfant essayait au jardin,
Au doux enchantement de sa mère ravie,
Dans le parterre en fleur et sur le gazon fin,
Ses pas, les premiers pas qu’il eût faits de sa vie.