Page:Pailleron - Amours et Haines, 1869.djvu/78

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LE GUÉ.


Il fallait passer la rivière,
Nous étions tous deux aux abois.
J’étais timide, elle était fière,
Les tarins chantaient dans les bois.

Elle me dit : « J’irai derrière,
Mon ami, ne regardez pas. »
Et puis elle défit ses bas…
Il fallait passer la rivière.