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liv. IV chap. 3 (p. 274-277 édit. de Schneider Lips. 1815, in-8o). Diodore de Sicile liv. IV chap. XII (p. 40-44) et chap. LXX, (p. 202-204, tom. 3 de l’édit. de Deux-Ponts).

(2) Ovide les appelle Semihomines, v. 536 du liv. XII. tom. 5, p. 528 de l’Ovide de Gierig, publié dans la collection de Lemaire.

(3) Toutes les variantes de la fable ou de l’histoire rattachent les Centaures à Ixion : d’après la fable, ils étaient fils d’Ixion lui-même et de la Nue que Jupiter avait substituée à Junon. (Servius, sur le v. 286 du liv. VI de l’Enéide p. 367 du tom. 6, du Virgile de Lemaire). Ovide les appelle enfants de la nue, nubigenas (v. 211. p. 322, loco citato).

(4) Fulgence, mythographe latin du VIe siècle, prétend, sur la foi d’un archéologue inconnu qu’il appelle Dromocrides, qu’Ixion ayant affecté le premier le pouvoir royal y parvint à l’aide de cent hommes armés qui furent appelés Centaures, par abréviation, Centauri quasi centum armati ; (V. les mythogr. lat. de Van Staveren p. 698), mais l’ineptie de cette étymologie toute latine, pour une fable grecque, saute aux yeux. Le grammairien latin du Ve siècle qui a commenté Virgile, Servius, donne au mot Centaure la même étymologie que Paléphate qu’il ne cite pas néanmoins (V. les comm. de Servius sur le v. 115 du liv. 3 des Géorg. tom. 5 p. 528 du Virgile de Lemaire). Le mot espagnol picadores est la traduction exacte du mot grec (kentauroi).

(5) Le Scholiaste d’Homère, Odyssée liv. 21, v. 295 et Hyginus fable XXXIII (Mythogr. lat. de Van Staveren p. 93) donnent à la guerre des Lapithes et des Centaures la même origine, l’enlèvement des femmes des Lapithes par les Centaures aux noces de Pyrithoüs et d’Hippodamie, le Scholiaste de Lucien (tom. 9 p. 290 de l’édit. de Lehman, 1er scholie sur le banquet), rapporte la même chose sauf qu’il ne parle que de l’enlèvement d’une femme par un centaure.

(6) Diodore de Sicile liv. IV. p. 42, raconte aussi la défaite des Centaures, par Hercule, qui en tua un grand nombre et força les autres à émigrer ; un passage du Scholiaste de Lycophron cité par M. Roulez, dans le savant commentaire qu’il a publié sur Ptolémée Héphestion, dit que les Centaures mis en fuite par Hercule, se retirèrent dans l’île des Syrènes où ils