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Scène II
ROSALIE, MARTON, DAMIS.
Damis
Quand je reviens ici, guidé par l’espérance,
Réclamer une foi promise à mon ardeur,
On m’apprend qu’un rival, jaloux de mon bonheur,
Ose me disputer le seul bien où j’aspire.
Qu’avec lui, contre moi, votre mère conspire.
Ah ! rassurez du moins mon cœur désesperé.
Rosalie
Doutez-vous que le mien en soit moins pénétré ?
Je vois avec douleur ce changement extrême,
Je souffre autant que vous ; mais enfin je vous aime.