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Page:Palissot - Les Philosophes.djvu/30

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Marton, à Rosalie.

Laissez-nous.Allons, ferme, & montrez du courage.

Cydalise

Obéissez, Marton.



Scène IV

CYDALISE, ROSALIE.
Cydalise

Obéissez, Marton.Vous êtes belle & sage,
Rosalie, & pour vous j’eus toujours des bontés.
Je vais connaître enfin si vous les méritez.
Je ne consulte point ce sentiment vulgaire.
Amour de préjugé, trivial, populaire,
Que l’on croit émané du sang qui parle en nous.
Et qui n’est, dans le fond, qu’un mensonge assez doux.
Une faiblesse…

Rosalie

Une faiblesse…Hé quoi ! la voix de la nature,
Quoi ! cette impression si touchante & si pure,