s’en aille & me laisse en repos ; je ne veux plus me faire raser.
Eh ! qu’entendez-vous, s’il vous plaît, par ce discours ? Ce n’est pas moi qui suis venu vous chercher, c’est vous qui m’avez fait quitter ma boutique, & je jure, foi de Musulman, que je ne sortirai point d’ici que je ne vous aie rasé. Si vous ne connaissez pas ce que je vaux, ce n’est pas ma faute.
Non ! il n’est pas possible qu’il y ait au monde un homme qui se fasse, comme vous, un plaisir de désoler les gens ! au nom de Dieu, laissez-là tous vos beaux discours…
Je vais parier que vous avez quelque affaire très pressante.
Eh ! sans doute, il y a deux heures que je vous le dis.
Allons ! Seigneur Almanzor, nous allons commencer ; mais, au lieu de vous mettre en colere, si vous m’appreniez la nature de votre af-