LE GRAND VOCABULAIRE FRANÇOIS:
N
21 ; (übftantif féminin , felon
l'appellation ancienne qui
rononce enne ; & mafcu-
M lin, felon l'appellation mo- derne qui prononce ze, comme dans la dernière fyllabe de couronne. Lettre confonne , la qua- rorzième de l'alphabet.
Le » final conferve le fon nafal dans les fubltanrifs & les adverbes, quoiqu'ils foient fuivis d’une voyelle. Propofition extraordinaire. Vin ex- cellenr,
IL faut exceprer les mots amen, examen & hymen , où le n final fe fait fentir comme dans la langue latine,
N final fe fair fentir dans l'ad- jeétif immédiatement faivi de fon fabftantif qui commence par une voyelle ou un À non afpiré. Mon épée. Son ami. Certain auteur. Un bon homme. Un vain éclae,
On fait aufli fentir le » dans les aje@tifs mon, con, fon, un, s'ils
Tome XIX,
N final fe
N
ne font féparés du fubitantif que par d'autres adjectifs qui y ont rap- port & qui commencent par une voyelle. Mon unique appui. Son in- time ami. Un élégant ouvrage.
N final fe fair encore fentir dans les
adverbes bien & rien, fuivis d'un
mot qu'ils modifient & qui com-"
mence par une voyelle. J/ eff bien inflraic. ILp’a rien appris. Mais le
n Enal de bien fubftantif, garde le
fon nafal, Cela luifaic un bien inféni,
rononce dans or devant une voyelle , lorfque la propoñtion cit poñtive. On arrive. On eff ar- rivé. Mais il garde le fon nafal lorf- qu'il eft après le verbe dans une phrafe interrogative. Arrive-t-on aujourd'hui ?
N final fe faic auf fentir dans e* prépoñtion fuivie d'an complément qui commence pag une voyelle. 14 va en Amérique.
Ilen eft de même d'en pronom, lorfqu'il précède un verbe qui com-
À