Page:Pansaers - L’apologie de la paresse, 1920.djvu/27

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… Tumultes sonores dans les ornières…
Suicides de désabusés…
Avortements de féeries d’indigences…
Lies de moralités déversées et qui empestent…
Houles ferventes de fraternités lépreuses…
Ivresses élégantes…
Des cascades d’abondance roulent par les routes —
Marches triomphales !

… Assassins ? Qui ? Moi, assassin ?
Divinement je paresse…
Tu perds ta contenance.
Tes fards roussis s’écaillent —
Tu deviens hydropique…
Pauvre philosophe asthmatique !
Tu te sauves ?
Ne perds pas ton ventre !
Adieu, âge d’or —
À l’âge des assassins, je passerai
te chatouiller aux zones érogènes.