Page:Pansaers - Le pan pan au cul du nu nègre, 1920.djvu/15

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Ensemble franchissent l’existence : l’avorton, le ciel et la terre. Mort-né, en fausse-couche découpa-t-on l’avorton du cordon de la non-existence.

Infinitésimal en ses inconnus est le théorème mis en scène. S’agit-il de zéro ou d’un : — miment interrogativement en ballet les sciences du nombre et appliqués. Aux arts mineurs est confiée la régie.

Barbare bataille des angles : — chirurgical, puerpéral et, sur ondulées, multiples criticismes d’autres spéciales ès sagesse. Un luthier, clownesque, découpera des chanterelles « paganiniennes » dans les boyaux extrinsèquement vierges. N’a plus que deux côtés le triangle des trois nouveaux-nés ! L’angle droit pleure l’hypoténuse. Ciel et terre c’est nous ! — s’émeutent toutes les choses, nées à la même heure. Prémisses sommes-nous en faveur du mort-né. Étirage du triangle et emboutissage : — Brisée, et ouverte à tous vents, reste du polygone la frontière. Impudique est la suggestion. — Résisteront scène et salle aux éclats de la bombe qu’est l’X de ce Pi ! Réclament les joutes oratoires du service anthropomorphique les empreintes digitales. Frénétiques, les rires et les pleurs s’assaillent pour et contre. Un point d’interrogation, pragmatiste, cherche sa place dans la combinaison, quand déjà : pistons, trombonnes et grosse-caisse fracassent la marche du mort-né à la morgue l’autopsie.

La suite à la génération suivante.