Page:Papus – La Pierre philosophale, 1889.djvu/34

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Comme il existe plus de trois mille volumes sur l’Alchimie, nous croyons devoir nous borner à donner les plus importants. Ceux qui voudraient devenir des Alchimistes pratiquants, ce dont je les plains fort, devront prendre connaissance de tous les maîtres[1], surtout des œuvres de Geber, Raymond Lulle, Basile Valentin, Paracelse et Van Helmont.


conclusion

Parvenus au bout de notre travail nous espérons avoir atteint le but poursuivi : Démontrer que la Pierre Philosophale n’est pas seulement possible ; mais qu’elle a existé et a donné de son existence des preuves irréfutables.

Nous prions les gens sérieux, qui ne sont animés d’aucun parti pris ni d’aucune idée préconçue, de bien considérer nos assertions, de vérifier leur authenticité dans les livres originaux, ce qui est facile à la Bibliothèque Nationale, et de voir si ce sont là des preuves irréfutables ou bien de simples conjectures dénuées de tout fondement stable. L’amour de la vérité nous a seul conduit à défendre les alchimistes, ces modestes philosophes trop peu connus et trop calomniés. Puissions-nous inciter quelque chercheur plus instruit que nous-même à développer et à étendre ce genre tout particulier d’études.

Du reste, nous assistons à une véritable renaissance

  1. Voir la planche représentant les principaux d’entre eux avec leurs attributs ésotériques d’après un vieux traité d’Alchimie.