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Page:Paquin - Aventures fantastiques d'un canadien en voyage, 1903.djvu/121

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— Peste ! vous avez raison, dit le nègre.

— Aussi, dit Bernard, nous continuerons à voyager.

— Où irons-nous ? demanda le Parisien.

— Ah ! voilà ! il s’agit de savoir où aller.

— Les voyages à travers les montagnes me plaisent peu, fit Williams.

— Eh bien ! quittons le pays, mes amis, allons en Angleterre, en France…

— Hourra ! s’écria le Parisien.

— Et quand nous serons blasés des voyages, quand notre amitié sera assez resserrée pour être éternelle, nous nous séparerons alors et nous irons chacun saluer le clocher qui nous a vus naître.

Il fut décidé entre eux qu’ils se rendraient incontinent à Melbourne et que, de là, ils prendraient le steamer pour le Havre.

Sur le champ, ils se préparèrent au départ.

Le soir, ils allèrent faire leurs adieux à Magloire.

Le lendemain, ils se remirent en route. À tour de rôle, ils portaient sur leurs dos un gros sac … c’était le trésor. Ils marchèrent si bien qu’à onze heures, ils arrivèrent à l’auberge ci-devant tenue par Magloire. Le cadavre de la panthère avait disparu.

— Si nous nous reposions ici ? fit Bernard.

Le Marseillais, qui avait eu la bonne idée de se