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Page:Paquin - Aventures fantastiques d'un canadien en voyage, 1903.djvu/143

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Parti à l’âge de trente-neuf ans, de St-Cuthbert, comté de Berthier, il y revenait à l’âge de quarante-neuf ans. Ses voyages ne l’avaient nullement fatigué. Il était tout aussi robuste, tout aussi vigoureux à son arrivée qu’il l’était à son départ.

À cinquante ans, il épousa Madame veuve Gauthier, de St-Cuthbert, où il avait définitivement établi ses pénates. Bon chrétien, croyant sincère, il termina ses jours dans la tranquillité, dans la douceur d’une vie heureuse.

Bernard aimait souvent à raconter à ceux avec lesquels il était le plus intimement en contact, les péripéties de sa vie d’aventures. Et il le faisait dans un style imagé et énergique. Il avait même écrit ou fait écrire quelques notes qu’il donna à l’auteur de cet ouvrage.

Mes lecteurs croiront peut-être que les faits que j’ai rapportés jusqu’ici sont imaginés. Bernard Riberdy, lui-même, me les a racontés, m’assurant qu’il en avait bel et bien été le héros.

Le lecteur sera-t-il intéressé à connaître les côtés saillants de la vie intime de Bernard Riberdy, la part active qu’il prit aux luttes politiques de son Comté ?

Peut-être oui, peut-être non.