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Page:Paquin - Aventures fantastiques d'un canadien en voyage, 1903.djvu/91

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IX

au lac oméo.


Nos lecteurs trouveront petit être singulier que nous fassions marcher nos héros à pied, seuls, sans se faire accompagner de chevaux ou de mulets, lesquels d’ordinaire portaient le bagage. Disons pour toute explication qu’à chaque placer, il y avait des stores où l’on pouvait se procurer tout ce dont on avait besoin en fait d’instruments pour creuser, etc.

Sans conteste, le placer qui se trouvait à quelques arpents du lac Oméo était, à cette époque, le plus fréquenté, car c’était le plus riche de tous les placers de l’Australie.

Aussi nos quatre amis étaient-ils tous joyeux lorsqu’ils atteignirent le lac.

Le terrain aurifère était couvert d’un essaim de chercheurs d’or. Ceux-ci creusaient le sol, portaient la terre au lac, la tamisaient et la lavaient.

C’était un va-et-vient continuel.

De chaque côté du lac, au pied de hautes roches, s’élevaient les huttes des chercheurs d’or, toutes éloignées les unes des autres.