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Page:Paré - Lettres et opuscules, 1899.djvu/127

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et opuscules

dans son dernier entre-nous. Il prétend qu’il faut savoir faire les vers pour les apprécier.

Moi. — C’est parfaitement exact. Ce principe est applicable aussi à d’autres objets. Ainsi, vous ne pouvez manger du fromage sans savoir la manière de le fabriquer. Tous ceux qui mangent du fromage sans avoir été à la tête d’une fromagerie, sont dans une profonde erreur. À l’avenir, chacun fabriquera les poésies nécessaires à l’usage de sa famille, ce sera moins dispendieux.

Lui. — Savez-vous ce qu’on pense à Paris de M. Fréchette ? M. Sarcey s’est-il prononcé sur la valeur de La Légende d’un peuple ? Vous, que pensez-vous de cet ouvrage ?

Moi. — Permettez-moi de ne pas répondre à toutes ces questions. Je me propose d’ailleurs de donner prochainement des détails intéressants sur tout cela.

Lui. — On me dit que la Légende contient des vers de quatorze pieds et même de quinze pieds. C’est cela que le poète appelle de jolies trouvailles ?

J’allais répondre mais brusquement la cham-