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CHRONIQUE


O n est en train de changer Québec. Tant que le commerce s’est concentré à la Haute-Ville on n’a pas songé à élargir la rue St-Jean. Mais aujourd’hui que la Haute-Ville est habitée par des rentiers et des employés civils, que l’activité commerciale se déploie surtout à St-Roch, il est venu naturellement à l’idée des conseillers, d’élargir les rues de la Haute-Ville.

La Corporation achète les propriétés, les ouvriers font voler dans les airs poussière, briques et mortier, et les contribuables paient.

Ce n’est pas en dotant notre ville des améliorations modernes qu’on augmentera les affaires, mais c’est l’augmentation des affaires qui produira ces améliorations.