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Page:Paré - Lettres et opuscules, 1899.djvu/252

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lettres

Il est regrettable de voir combien nous différons des Anglais sur ce point.

Aussi, je suis bien sûr que, si l’on fondait à Québec une association à fonds social pour faire une campagne vigoureuse contre quelques-unes de nos modes disgracieuses, par exemple, celles qu’ont nos élégantes de porter leurs en-tout-cas comme les soldats en faction tiennent leurs fusils, personne ne voudrait risquer un millier de piastres dans cette entreprise.

Mais je m’éloigne de mon sujet. En disant que nous vieillissions, mon but n’était pas de vous parler de la crinoline, du choléra, et de l’esprit pratique des Anglais. Je voulais dire simplement, qu’en vieillissant, on changeait d’opinion.

L’Union Libérale lorsqu’elle était dans la fleur de sa jeunesse, s’est prononcée contre le mariage, et cela, d’une manière emphatique, comme dirait M. Lemoine, président de la Société Royale.

Nous mettions alors en garde nos amis contre les traquenards que les mamans tendent à la