Page:Pareto - Traité de sociologie générale, volume I.djvu/67

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TABLE DES CHAPITRES

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PREMIER VOLUME

Chapitre premier. — Préliminaires|page= 1}}

Enoncé des règles suivies dans cet ouvrage. — Les sciences logico-expérimentales et les sciences non-logico-expérimentales. — Leurs différences. — Le domaine expérimental est absolument distinct et séparé du domaine non-expérimental. — Dans cet ouvrage, nous entendons demeurer exclusivement dans le domaine expérimental. — Notre étude est essentiellement contingente, et toutes nos propositions doivent être entendues avec cette restriction : dans les limites du temps, de l’espace et de l’expérience à nous connus. — Cette étude est un perpétuel devenir : elle procède par approximations successives, et n’a nullement pour but d’obtenir la certitude, le nécessaire, l’absolu. — Considérations sur le langage des sciences logico-expérimentales, des sciences non logico-expérimentales, sur le langage vulgaire. — Définition de divers termes dont nous faisons usage dans cet ouvrage. — Les définitions sont de simples étiquettes pour désigner les choses. — Les noms ainsi définis pourraient être remplacés par de simples lettres de l’alphabet.

{{table|titre= Chapitre ii. — Les actions non-logiques 64

Définition et classification des actions logiques et des actions non-logiques. — Comment celles-ci sont parfois capables d’atteindre très bien un but qui

pourrait être logique. — Les actions non-logiques chez les animaux. — Les actions non-logiques chez les hommes. — La formation du langage humain. — Chez les hommes, les actions non-logiques sont en partie manifestées par le langage. — La théologie et le culte. — Les théories et les faits dont elles sont issues. — Différence d’intensité, chez des peuples différents, des forces qui unissent certaines tendances non-logiques, et des forces qui poussent à innover. — Exemple des peuples romain et athénien, anglais et français. — Pouvoir occulte que les mots semblent avoir sur les choses ; type extrême des théories théologiques et métaphysiques. — Dans les manifestations des actions non-logiques, il y a une partie presque constante et une partie très variable. — Exemple des orages provoqués ou conjurés. — Les interprétations s’adaptent aux tendances non-logiques du peuple. — L’évolution est multiple. — Premier aperçu de la nécessité de distinguer entièrement la vérité logico-expérimentale d’une doctrine,

de son utilité sociale, ou d’autres utilités. — Forme logique donnée par les hommes aux actions non-logiques.

Chapitre m. — Les actions non-logiques dans l’histoire des doctrines 150

Si les actions non-logiques ont autant d’importance qu’il est dit au chapitre précédent, comment se fait-il que les hommes éminents qui ont étudié les sociétés humaines ne s’en soient pas aperçus ? — Le présent chapitre fait voir qu’ils s’en sont aperçus ; souvent ils en ont tenu compte implicitement ; souvent ils en ont parlé sous d’autres noms, sans en faire la théorie ; souvent ils n’ont considéré que des cas particuliers, sans s’élever au cas général.