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TABLE DES MOTS HORS D’USAGE.

Fourré, II, 303. C’est le nom du héros grotesque d’un récit perdu. Il est encore cité dans la partie du livre d’Artus consacrée particulièrement à Gauvain, dont nous venons de parler dans le préambule de cette table. Artus, se plaignant de l’absence de Gauvain, Merlin répond : « Encore le r’aurez-vous le matin ; il n’est pas de cels qui tosjors gaitent l’orillier, et se vantent à cheminées qu’il vencheront Forré. »
Gaber, II, 74. Railler, moquer.
Gambeson, I, 288. Court vêtement d’étoffe bourrée ou contrepointée qui couvrait la poitrine et le haut des cuisses.
Garçon, II, 17. Ce mot se prend toujours en mauvaise part, comme aujourd’hui vaurien, goujat. Nous avons transporté cette acception défavorable au substantif féminin.
Glaive, I, 326. Lance ou épieu.
Grand maître (le), I, 167. C’est ainsi que l’auteur du Saint-Graal désigne souvent l’une ou l’autre des personnes de la Trinité.
Hanap, I, 165. Une coupe pour boire. D’où l’ancien mot hanepier, partie supérieure de la tête, le crâne, qui avait la forme d’un hanap.
Hardement, I, 342. Vertu de hardiesse.
Haubert, I, 341. Vêtement de guerre qui couvrait la poitrine, le dos, la tête et les bras. Il fut remplacé par la cote de mailles, qui s’arrêtait à la naissance du cou.
Heaume, I, 290. Calotte ou chapeau de métal posé sur le capuchon du haubert.
Héberger, I, 133. Recevoir dans son hôtel, loger. C’est la définition de l’Académie ; mais pourquoi ajoute-t-elle que le mot est familier ?