lot. Nous allons maintenant suivre chacun d’eux, en commençant par le duc de Clarence.
LXXIV.
l chevaucha jusqu’à la nuit. La lune commençait à blanchir les arbres, quand il entendit à droite le son d’un
cor. Un petit sentier semblait conduire de ce côté ; il le prend et arrive à l’une
des extrémités de la forêt. Devant lui s’étendait
une belle et grande plaine. Il avance jusqu’à
une barbacane non fermée[1]. Il avance encore ; à droite et à gauche étaient de grands fossés
pleins d’une eau vive. Arrivé en face d’une
grande porte, il appelle à trois reprises ; enfin
un valet paraît et demande ce qu’il veut. « Je suis, dit-il, un chevalier errant ; je voudrais passer ici la nuit. — Soyez le bien venu, sire ! vous trouverez ici bon hôtel et bon gîte. »
- ↑ La barbacane était une première fortification en avant des portes et des fossés. Elle permettait aux défenseurs du château de s’avancer et de combiner de là leurs mouvements d’attaque et de retraite.
riginal fréquemment interrompues, pour se continuer quand on en a déjà perdu de vue les commencements. Nous avons cru devoir moins séparer entre eux chacun de ces épisodes, afin de les rendre plus faciles à suivre.