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notes.
ques de la Bibliothèque nationale. On y traçait à la pointe le Jugement de Paris, la Punition d’Actéon, ou quelque belle devise galante.
P. 70. La dame le fait asseoir sur « la couche ». L’usage de la couche répondait assez à celui de nos divans. Il ne faut pas la confondre avec notre lit ; les dames du Lancelot l’auraient fait partager trop fréquemment à ceux qui les visitaient.
P. 70. À Dieu soyez-vous recommandée ! Cette pieuse formule est devenue tellement elliptique que bien des gens aujourd’hui ne s’en rendent plus compte en la prononçant. Nous cessons depuis longtemps d’écrire : À Dieu ! on dit adieu, on fait ses adieux. On parle même des gens qui ont dit, les uns adieu à l’Église, les autres adieu à Satan. Ce que c’est d’oublier le vrai sens des mots !
P. 75. La bonne épée « Sequence ». On voit ici combien de remaniements souvent fâcheux dans les traditions. Le nom véritablement consacré de l’épée d’Artus est Escalibur. Les romanciers y ont substitué d’abord Marmcadoise, en faisant donner Escalibur à Gauvain. Ici, on nous parle de Sequence, la moins autorisée des trois épées. Au reste, il est rare, dans nos romans, de voir désigner les armes et les chevaux par des noms particuliers. Je ne me souviens que de ces trois épées et du cheval de messire Gauvain, Gringalet, nom que le Lancelot n’admet même pas.
P. 87. Il eut soin de mander les quatre clercs, etc. Le fond de cet alinéa a été plus tard défiguré dans le texte du manuscrit 751, que j’ai donné en note. Voici celui du manuscrit 752 : « Celui jor furent mandé li cler qui metoient en escrit les proesces as compaignons de la maison le roi. Si estoient quatre.