Sur deux obélisques de marbre blanc veiné, délicatement sculptés, deux mots seulement :
« Adieu Hélène ! adieu Clémence ! »
Cherchons… il est une bien douce confidence… là… quelque part… dans un creux formé par les inégalités de terrain, un piédestal en marbre noir surmonté d’une petite urne de marbre blanc ; ce n’est pas sans quelque peine qu’on la trouve, tant elle se dérobe parmi le feuillage épais des acacias et des sureaux, tant l’amour fut mystérieux en y gravant ce message : Le premier au rendez-vous.
Une épouse est morte à trente-quatre ans :
Sur terre elle était exilée,
Dieu l’appela ;
Son ame au ciel s’est envolée,
Son corps est là.
(Mme Bourgain, décédée le 12 octobre 1827.)
Une fille a écrit ces mots touchants :
« Ici repose ma meilleure amie, c’était ma mère,
« Louise Dugazon 1821. »
Et un fils :
« Passant, donne une larme à ma mère, en pensant à la tienne. »
Enfants et maris ont peut-être uni leurs senti-