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Page:Paris - Légendes du Moyen-Âge.djvu/224

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la ville ; mais en même temps il lui donna des conseils et un « bref » grâce auxquels il n’aurait rien à craindre d’eux, et tout se passa comme il l’avait prédit.

Antonio ne nous dit pas dans tout cela comment Andrea et Giano avaient reconnu leur mystérieux compagnon, qu’il désigne d’emblée comme Giovanni Bottadio, et ne nous apprend pas s’il s’était fait connaître à eux ; mais Andrea l’avait invité à venir le voir à Florence ou au Borgo. C’est ce qu’il fit l’année suivante, après avoir été à Vicence (où on voulut le pendre comme espion, mais où les plus grosses cordes cassèrent, si bien que le capitano le relâcha) visité la Marche Trévisane, Venise et la Marche d’Ancône. Il ne fit que passer au Borgo, non sans avoir fait une prédilection surprenante et qui se réalisa dans le mois 57, mais il resta plus longtemps à Florence.

Il vint à Florence dans ma maison, dans le quartier degli Alberti da San Romeo, où tout le monde accourait pour le voir, et entre autres y vint messer Lionardo d’Arezzo 58, chancelier de la Seigneurie, et