Page:Paris - Légendes du Moyen-Âge.djvu/300

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Li autres est et bons et beaus :
« Ne pleure pas ce qu’aine n’eus. »
290Li vilains ne fu mie mus,
Ains respondi par félonie :
« Tu m’as ta fiance mentie.
« Trois sens me dévoies aprendre,
« Si com tu me feïs entendre,
295« Qu’onques ne sout tos mes lignages ;
« Mais de ce est tos li raona sages :
« Il n’est si fos n’onques ne fu
« Qui plorast ce qu’aine n’out eu.
« Tu m’as moût largement menti. »
300Et li oiseaus lui respondi :
« Veus tu donc que jes te redie,
« Si que tu nés oblies mie ?
« Vos entendes tant au plaidier
« Que peor ai de l’oblier :
305« Je cuit que jâ nés retendrés.
« — Je les sai mieus de vos assés, »
Fait li vilains, « de grant pièce a.
« Dehé qui gré vos en savra
« D’aprendre ce dont il est sages !
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