Page:Paris - Légendes du Moyen-Âge.djvu/302

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ce autre chose ?
« Ce sont adevinail d’enfant ;
« Quar je sai bien a esciant
« Tés est povres et soffraitos
340« Oui aussi bien le set com vos.
« Menti m’avés et engignié :
« De quant que m’avés enseignié
« Estoie je sages devant. »
Li oiseaus respont maintenant :
345« Par foi, se tu cel sen seûsses,
« Ja laissié aler ne m’eusses ;
« Quar si tu m’eusses tué,
« Si com tu eus en pensé,
« Ja mais ne fust jors, par mes ieus,
350« Qu’il ne t’en fust durement mieus.
« — A ! por Dieu, que ses tu donc faire ?
« — Ahi ! fel vilain de put aire,
« Tu ne ses qu’il t’est avenu :
« Il t’est durement mescheù ;
355« Il a en mon cors une piére
« Qui tant est précieuse et chiére,
« Bien est de trois onces pesans,
« La vertu en li est si grans,
«