J’Ai lû par ordre de Monſeigneur le Chancelier un Manuſcrit intitulé : Examen Chymique des Pommes de Terre, par M. Parmentier, Apothicaire-Major des Invalides ; j’eſtime que cet Ouvrage, intéreſſant par lui-même, en raiſon de ſon utilité, mérite d’être imprimé.
À Paris, le 23 Mars 1773.
OUIS, par la grace de Dieu, Roi de France & de Navarre : A nos amés & féaux Conſeillers les Gens tenans nos Cours de Parlemens, Maîtres des Requêtes ordinaires de notre Hôtel, Grand-Conſeil, Prévôt de Paris, Baillifs, Sénéchaux, leurs Lieutenans Civils & autres nos Juſticiers qu’il appartiendra, Salut : Notre amé le Sieur Parmentier, Nous a fait expoſer qu’il déſireroit faire imprimer & donner au Public un Examen Chymique des Pommes de terre de ſa compoſition, s’il Nous plaiſoit lui accorder nos Lettres de Permiſſion pour ce néceſſaires. A ces causes, voulant favorablement traiter l’Expoſant, Nous lui avons permis & permettons par ces Préſentes de faire imprimer ledit Ouvrage autant de fois que bon lui ſemblera, & de le faire vendre & débiter par tout notre Royaume, pendant le tems de trois années conſécutives, à compter