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sur les Végétaux

ment proportionnée, plus ou moins exacte, plus ou moins dégagée des autres matieres fibreuſes ou pulpeuſes des végétaux, cette combinaiſon, dis-je, détermine les variétés ſans nombre qu’on remarque dans les végétaux conſidérés comme alimens.

La nature ſemble avoir aſſigné l’uſage que nous devons faire de ſes bienfaits toujours infinis, en donnant aux plantes deſtinées à nos beſoins, des propriétés capables de les ſatiſfaire. Tous les fruits qui contiennent beaucoup d’humide paroiſſent être formés pour nous donner des boiſſons ; les ſemences farineuſes au contraire, qui ſont dans l’état ſec, pour être converties en pain, & les racines ſucrées dont l’état humide tient le milieu entre ces deux eſpeces, pour être mangées ſans autre préparation que la coction.

Les végétaux ſont, comme l’on ſçait, les ſeules ſubſtances dont on puiſſe faire du pain & des boiſſons : mais la portion propre à ces uſages, quoique de même origine, paroît ré-