En réduiſant la pomme de terre ſous différentes formes, nous ne prétendons point qu’elle acquière en même temps toutes les propriétés médicinales, attribuées à chacune des ſubſtances avec leſquelles nous l’aſſimilons ; notre intention eſt ſeulement d’indiquer les reſſources ſalutaires que cette racine peut encore offrir à l’homme, dans l’état de maladie, lorſque ces ſubſtances lui manqueront.
Sous le nom de gruaux, on comprend aſſez ordinairement les ſemences graminées, diviſées groſſièrement par les meules, & purgées en partie de leur enveloppe corticale ; la manière de s’en ſervir tient encore au premier uſage que l’on fit des farineux : elle conſiſte à les délayer & à les cuire dans un véhicule nutritif. Or les pommes de terre bouillies & cuites avant d’avoir été ſéchées, ne ſauroient être regardées comme des gruaux ;