peut seulement se dispenser de dépouiller le fruit de son enveloppe.
De toutes les Plantes indiquées précédemment, la racine ou son écorce est la seule partie propre à l’objet que nous traitons ; il s’agit de la cueillir de préférence en automne, de la choisir fraîche & succulente, de la monder de ses filamens chevelus & de ses tuniques colorées, de la nettoyer & de la laver au point que l’eau qui en sort, soit transparente & sans couleur : ce premier soin rempli exactement, il est nécessaire de diviser la racine par le moyen du moulin-râpe, & de ne pas épargner l’eau destinée à débarrasser l’amidon de ses entraves fibreuses, muqueuses & résineuses ; dès qu’une fois on est bien assuré par des lotions réitérées qu’il en est entièrement dépouillé ; on le décante & on le sèche à la plus douce chaleur.
Comme toute l’amertume du marron d’Inde, l’âpreté du gland, la causticité du pied-de-veau & des renoncules, l’âcreté brûlante de la bryone & du colchique, &c. restent dans l’eau qui a servi à la séparation & aux lavages de l’amidon, il convient toujours