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ſur les Végétaux nouriſſans.

ce célèbre Pharmacien, & qu’après avoir parcouru les champs, les prairies, les bois & les montagnes des environs, ce Patriote voulût bien, comme lui, en décrire toutes les richesses ; ce seroit sans doute l’unique moyen d’enrichir le domaine de la science des Plantes, de faire connoître celles qui sont salutaires ou nuisibles aux hommes & aux animaux, & les ressources qu’en retireroient les Arts. M. Bonamy a déjà fait pour Nantes, & le Frère Louis pour Rennes ce que, vient de faire M. Villemet pour sa patrie. Les Botanistes n’ont certainement pas de moyens plus efficaces pour rendre leurs travaux & leurs veilles utiles au genre humain.

Disposé par goût à rendre hommage aux recherches utiles, je suis bien éloigné de vouloir affoiblir les obligations que l’on doit aux Auteurs estimables qui ont fait leurs efforts pour étendre la liste des substances alimentaires ; on ne sauroit même donner trop d’éloges à leurs intentions, puisqu’elles avoient pour but d’opposer à la famine de quoi remplacer nos alimens ordinaires : mais tout en offrant des ressources contre ce fléau destructeur, ils ont