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Page:Parmentier - Recherches sur les végétaux nourrissans, 1781.djvu/279

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ſur les Végétaux nouriſſans.

fleurs ſont blanches, purpurines, formant le parasol, & donnent une couleur de cochenille ; aux fleurs, ſuccèdent des ſemences oblongues : ſa racine eſt plus petite & moins douce que la carotte cultivée.

On fait de quelle reſſource eſt la carotte ordinaire dans les cuiſines ; celle-ci qui n’en eſt qu’une variété, pourroit la remplacer en partie, je dis en partie, parce qu’il ſaudroit toujours la cuire à part de nos viandes, & rejeter la décoction chargée de toute la ſaveur agreſte.

Cette Plante croît aux environs de Paris ; on la rencontre dans les prés & dans les forêts : ſa racine contient autant d’amidon pour le moins que la carotte ordinaire, mais il s’en faut que le ſucre s’y trouve en auſſi grande abondance & dans le même état, comme l’a obſervé M. Margraf ; il ſeroit poſſible cependant, par une ſemaille réitérée de la graine & par la culture, de la rendre auſſi douce que celle qui eſt cultivée. Ce que nous diſons de la carotte, peut s’appliquer au panais ſauvage qui donne également de l’amidon.