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ſur les Végétaux nouriſſans.

entendu nos Cultivateurs les plus diſtingués y applaudir & s’en féliciter, quoique le Gouvernement général du Havre ſoit riche en beau froment ; après avoir, dis-je, conſervé votre pain & votre biſcuit de mer pendant dix-huit mois ſans altération, vu mes concitoyens jouer, pour ainſi dire, ſur cette pratique, en ſaiſant d’excellente pâtiſſerie, de petits enfans & des valétudinaires s’accommoder très-bien de la bouillie de votre amidon, &c. &c. on ne devoit pas s’attendre à des obſervations captieuſes. N’importe, Monſieur ; vos talens, la nature & l’importance de vos travaux, vous élèvent au niveau des hommes les plus célèbres : annoncez publiquement que, laſſé par quelques contradictions, vous ceſſez vos travaux, auſſi-tôt toutes les voix ſe réuniront pour vous y rappeler. L’indigence raſſaſiée élèvera la voix, & parlera toujours avec force en faveur de l’Auteur du Parfait Boulanger, des Traités de la Châtaigne, du Pain de Pommes de terre, & de pluſieurs autres Ouvrages conſacrés à l’uſage du Peuple. Qu’il me ſoit permis de ſolliciter