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Et j’ignore en ces nuits de verve
Lorsque me vient meurtrir ta dent,
Si c’est ce poison impudent
Ou ta salive, qui m’énerve.
Qu’importe ! si, pour me griser,
Quand ton beau corps jonche ta couche,
Tu me verses à ronde bouche
L’Opopanax de ton baiser !