Page:Parnasse de la Jeune Belgique, 1887.djvu/178

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En eux, tout bleus d’encens encor,
Fleuris de menthes et de mousses,
Sur les marches de laine d’or,
Où d’invisibles ailes douces,
 
Tous ces enfants, d’un trait vainqueur,
Ont déchiré tes voiles vierges,
Et sur l’autel blanc de ton cœur
Ils ont soufflé les pâles cierges,

Et de parfums ont alourdi
Sous des roses tes yeux de gloire ;
Et le soleil d’après-midi
Joue avec tes robes de moire.