Page:Parnasse de la Jeune Belgique, 1887.djvu/210

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Oh ! oui qu’il pleuve encore, qu’il pleuve
En moi, le regret des bonnes heures,
Et qu’encore mon âme s’émeuve
Des tristesses pour toi, les meilleures…

Encore un peu de ce crépuscule !
De cette pluie et de cet automne !
De cette rancœur qui me recule
Vers ma vie abolie et si bonne !

Oh ! que je pleure encor, que je pleure !
Que je souffre et me lamente, moi !
Que je pleure de toi, que je meure !
Oh ! oui, que je meure un peu de toi !