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Page:Parnasse de la Jeune Belgique, 1887.djvu/38

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Biscuit


Les Colombines, les Gilles
Tournent au son des crincrins,
Mignards, vaporeux, fragiles,
Langueur aux yeux, flamme aux reins.

Cachant sous les romarins
Leurs enlacements agiles,
Les Colombines, les Gilles
Tournent au son des crincrins.
 
À l’écart, les Tabarins,
Ces vrais poètes d’idylles,
Pour publier leurs chagrins
Chansonnent en gais refrains
Les Colombines, les Gilles.