Page:Parny - Chansons madécasses.djvu/39

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Dont la fraîcheur est éternelle,
Et qui change le jour en nuit.
J’apperçois des perles liquides
Sur le feuillage vacillant ;
J’ordonne, et les rameaux humides
Viennent toucher mon front brûlant.

    Mais un cri frappe mon oreille ;
Ce cri propice me réveille ;
Et je m’éloigne avec effroi
De la couleuvre venimeuse,
Qui dans sa marche tortueuse
Glissoit, en rampant, jusqu’à moi.

    Le jour fuit ; l’Indien fidèle
Va prier Rutren et Brama,
Et l’habitude me rappelle
Que c’est l’heure de l’opéra.

    Venez, charmantes Balliadères,