Page:Parny - Poésies érotiques, 1778.djvu/60

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Le tourbillon qui vous entraîne
Vous prête des appas plus doux ;
Le lendemain d’un rendez-vous,
L’Amant vous reconnoît à peine ;
Tous les yeux sont fixés sur vous,
Et n’apperçoivent que vos grâces ;
Vous ne donnez pas aux dégoûts
Le tems de naître sur vos traces ;
On est heureux par vos rigueurs,
Plus heureux par la jouissance ;
Chacun poursuit votre inconstance ;
Et s’il n’obtient pas vos faveurs,
Il en a du moins l’espérance.