que son peuple qui l’aurait renié, ne serait plus son peuple ; que les idolâtres le recevraient, et auraient recours à lui ; qu’il quitterait Sion pour régner au centre de l’idolâtrie ; que néanmoins les Juifs subsisteraient toujours ; qu’il devait sortir de Juda, et qu’il n’y aurait plus de Rois.
[§] Les prophètes sont mêlés de prophéties particulières, et de celles du Messie ; afin que les prophéties du Messie ne fussent pas sans preuves, et que les prophéties particulières ne fussent pas sans fruit.
[§] Non habemus Regnem nisi Cæsarem[1], disaient les Juifs. Donc Jésus-Christ était le Messie ; puisqu’ils n’avaient plus de Roi qu’un étranger, et qu’ils n’en voulaient point d’autre.
[§] Les septante semaines de Daniel sont équivoques pour le terme du commencement, à cause des termes de la prophétie, et pour le terme de la fin, à cause des diversités des Chronologistes. Mais toute cette différence ne va qu’à deux cents ans.
- ↑ Nous n’avons de roi que César. Jean 19, 15. (les notes de traduction sont de Wikisource)