Page:Pascal - Pensées, 2e édition G. Desprez, 1670.djvu/21

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quelque chose de ces preuves, après qu’il eût montré en général que les vérités dont il s’agissait étaient contenues dans un livre de la certitude duquel tout homme de bon sens ne pouvait douter, il s’arrêta principalement au livre Moïse où ces vérités sont particulièrement répandues ; et il fit voir par un très grand nombre de circonstances indubitables, qu’il était également impossible que Moïse eût laissé par écrit des choses fausses ; ou que le peuple à qui il les avait laissées s’y fût laissé tromper, quand même Moïse aurait été capable d’être fourbe.

Il parla aussi de tous les grands miracles qui sont rapportés dans ce livre ; et comme ils sont d’une grande con-