Page:Pascal - Pensées, 2e édition G. Desprez, 1670.djvu/224

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


cune de ces choses, mais seulement en l’amour de Dieu, et que Dieu réprouvait toutes les autres choses.

Que Dieu n’avait point d’égard au peuple charnel qui devait sortir d’Abraham.

Que les Juifs seront punis de Dieu comme les étrangers s’ils l’offensent. Si vous oubliez DieuDeut. 8, 19-20, et que vous suiviez des dieux étrangers, je vous prédis, que vous périrez de la même manière que les nations que Dieu a exterminées devant vous.

Que les étrangers seront reçus de Dieu comme les Juifs, s’ils l’aiment.

Que les vrais Juifs ne considéraient leur mérite que de Dieu, et non d’Abraham. Vous êtes véritablement notre PèreIs. 63, 16, et Abraham ne nous a pas connus, et Israël n’a pas eu connaissance de nous ; mais c’est vous qui êtes notre Père, et notre rédempteur.

Moïse même leur a dit, que Dieu n’accepterait pas les personnes. Dieu, dit-il, n’accepte pas les personnes, ni les sacrificesDeut. 10, 17.