risiens, s’il y a des miracles clairs et évidents du même côté, il faut que l’évidence du miracle l’emporte sur ce qu’il y pourrait avoir de difficulté de la part de la doctrine ; ce qui est fondé sur ce principe immobile, que Dieu ne peut induire en erreur.
Il y a un devoir réciproque entre Dieu et les hommes. Accusez moi, dit Dieu dans IsaïeIsa. 18.. Et en un autre endroit : Qu’ai-je dû faire à ma vigne, que je ne lui aie fait ? ibid. 5. 42.
Les hommes doivent à Dieu de recevoir la Religion qu’il leur envoie. Dieu doit aux hommes de ne les pas induire en erreur.
Or ils seraient induits en erreur, si les faiseurs de miracles annonçaient une fausse doctrine qui ne parût pas visiblement fausse aux lumières du sens commun, et si un plus grand faiseur de miracles n’avait déjà averti de ne les pas croire.
Ainsi s’il y avait division dans l’Église, et que les Ariens, par exemple, qui se disaient fondés sur