Page:Pascal - Pensées, 2e édition G. Desprez, 1670.djvu/40

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titres celles qui étaient sur les mêmes sujets : et l’on a supprimé toutes les autres qui étaient ou trop obscures, ou trop imparfaites.

Ce n’est pas qu’elles ne continssent aussi de très belles choses, et qu’elles ne fussent capable de donner de grandes vues à ceux qui les entendraient bien. Mais comme l’on ne voulait pas travailler à les éclaircir et à les achever, elles eussent été entièrement inutiles en l’état qu’elles sont. Et afin que l’on en ait quelque idée j’en rapporterai ici seulement une pour servir d’exemple, et par laquelle on pourra juger de toutes les autres que l’on a retranchées. Voici donc qu’elle est cette pensée, et en quel état on l’a trouvée par-

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