Page:Pastoret - Ordonnances des rois de France de la troisième race, tome 15.djvu/45

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xliv PRÉ FA C E

1343 fa), le 6 janvier 1347 (b), le 3 mai 1350 (c) ; du Roi Jean, le 10 et le 14 février 1 35 1 (d), le 6 mars de la même année (e)t au mois de novembre 1353 (f), le 24 novembre 1354 (g), le 13 janvier 1355 (h), le ¥6 mars suivant (i), au mois de décembre 1 360 (k) ; et par Charles V et Charles VI, dans les volumes suivans du Recueil des Ordonnances de nos Rois. On trouve également dans les volumes que nous venons de citer, plusieurs lois sur l’augmentation des marchandises , produite par l’altération des monnoies (l). Charles V, encore Dauphin, et lieutenant général du royaume, reconnoissoit qu’elles avoient été si souvent et tellement aflbiblies, que le labourage étoit abandonné, et que le peuple, par son travail, ne pouvoit plus suffire à ses besoins (tnj. II réprouve quelques espèces ; il fixe le cours de quelques autres : il ne permet d’être changeurs (n) qu’à ceux qui en auront obtenu des lettres de lui, après que les généraux des monnoies les en auront jugés dignes ; il leur trace des règles auxquelles ils doivent, sous des peines sévères, se conformer : il interdit, sous les mêmes peines, à tous ses sujets, quels qu’ils soient, de faire aucun courtage d’or, d’argent, de billon (o) ; car il y avoit des courtiers voyageurs (p), qui, un petit coffre sur 1e dos, parcouroient les villes et les campagnes, achetoient ou échangeoient les monnoies, et ainsi ajoutoient encore à la misère du peuple. Le désordre et l’oppression étoient si grands, que l’on vit plusieurs fois des cités, des provinces, offrir de payer au monarque une contribution annuelle, plutôt que d’être perpétuellement soumises aux variations des monnoies (q). On croyoit avoir acquis au moins un peu de 432, 433, 482, 623, 768, 783, 730 ; tome II, pages 36,33, 46,36, 143, 163, 181, 186,183, 264, 280, 288, 231, 238, 343 > 472 > 493» 5‘6> 537> 549 > 555• 558> 360 ; tome III, pages 83, 143, 131, 246, 334, 404 ; tome IV, pages 413,360,396, 337, 628, &c. &c.

(0) Le tome II principalement offre plusieurs réglemens sur le billon ; pages37 33, 46, 47, 83, 88, 236, 289, 290, 293, 298, 474, 361. Voir aussi la préface du tome III, page 113, et la note e de la page354, On nommoit billon la monnoie qui n’avoit pas de cours.

(p) La loi les désigne par tabletiers, à cause de la petite boutique qu’ils portoient sur le dos. Voir le tome III,.pages 13, 90, 196, 246,377, 423, 440, 436, 485.

(q) II y en a des exemples rappelés, tome I.er du Recueil des Ordonnances, pages 331 et 388 ; et tome III, page 102. (a) Ordonn. tome II, pages 187 et 188, 195 et 196.

(b) Ibid. pages 27Q et suiv.

(c) Ibid. pages 322 et suiv.

(d) Ibid. pages 484-490.

(e) Ibid. pages 4 91 et s4>v*

(f) Ibid. pages 544 et suiv.

(g) Ibid. tome IV, pages 154 et suiv. (h) II y en a plusieurs du même jour, tohie /// des Ordonnances, pages 39 et suiv. (i) Tome III, page 52. On peut voir aussi, page 134, l’article 21 d’une prdonnance de Charles V, alors Régent ; mars

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(k) Tome III, pages 453 et 454*

(l) Tome II, pages 49, 57, 58, 191, 489, 490. On peut voir la préface du tome III, pages toi et suiv.

(m) Ordonn. tome III, pages 89 et 90. (n) Pour les mesures prises à diverses époques, sur le change et les changeurs des monnoies, voir le tomeI.er,pages 426,